LE POETE ET LE CYGNE© Par Victoria CHINEA-SURJUS
Le cygne être qui naît laid, Mais qui meurt sublime, Difficilement, il sort de Sa coquille, puis courageux, Il s'expose aux yeux de tous.
Forcé de subir les railleries Des autres volatiles, il grandira, Blessé, emplit de tristesse, et Bancal en son fort intérieur.
Tel le poète qui dès, Son plus jeune age, Reste incompris de son entourage, Petit il n'a que peu d'amis, Les autres se moquent de lui
Au premier abord, un peu rêveur Il ne parait pas être un génie, Pourtant, Il fera évoluer le monde.
Le poète est semblable Au cygne, étant jeune, Il est mésestimé, mais Quand vient l'âge de raison, Le lecteur enfin Se rend compte de sa supériorité Sur le monde.
Jusqu'à présent, caché Le poète animé de ses Belles paroles, envoûte, Les foules, comme, Le cygne émerveille.
Par sa beauté Tous deux ont évolué, Et tous deux mourront, Dans la magnificence, Le poète dans celle de l'âme, Le cygne dans celle de l'apparence.